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Le verre


FIche matériau du verre

 

 

Histoire du verre

Histoire du verre : Il se compose de trois matières premières naturelles présentes en abondance : le sable, le carbonate de sodium et le calcaire. Le verre est inerte. Il est donc sans danger pour l’environnement et ne peut pas nuire à la santé humaine. La fabrication d’objets en verre, à usage alimentaire, cosmétique ou de construction, date de plus de 5000 ans avec une utilisation première comme bijou, pour imiter les pierres précieuses. Rapidement, les innombrables qualités du verre en ont fait un matériau indispensable pour la construction grâce à sa transparence, pour la cosmétique, l’industrie pharmaceutique et l’agro-alimentaire pour son caractère inerte et sa totale imperméabilité.

 

 

 

(Fonte artisanale de verre)

 

 

Les avantages clés

Avantages clés: L’emballage en verre constitue la meilleure protection pour vos aliments et cosmétiques, car il conserve les bons éléments à l’intérieur et maintient les mauvais éléments à l’écart sans recourir à des additifs. C’est un emballage 100 % imperméable, même aux gaz.

L’emballage en verre préserve jusqu’aux vitamines contenues dans les aliments et boissons, et conserve leur goût d’origine, le pétillant et la fraîcheur. Il agit comme une barrière naturelle contre les bactéries et empêche les variations de température d’affecter son contenu. Les producteurs de vin et de bière utilisent du verre vert et ambré, la teinte sombre fournissant une protection contre l’exposition aux rayons UV du soleil. Le verre ne réagit pas aux substances étrangères et ne les absorbe pas, il est donc qualifié d’inerte. Pour cette
raison, le verre est le matériau d’emballage le plus sain, ce qui explique pourquoi les laboratoires pharmaceutiques font confiance au verre pour protéger leurs produits contre la contamination chimique ou biologique.

Le verre est étanche au gaz du fait de sa structure moléculaire ; il est pratiquement imperméable à l’oxygène. Il s’agit d’une caractéristique fondamentale pour la conservation des aliments. Des constituants comme les arômes et les vitamines, sensibles à l’oxygène, sont ainsi protégés de l’oxydation.

 

 

Le procédé de fabrication

 

La composition : Sable, calcaire, carbonate de sodium entrent dans la composition du verre. Ces composants peuvent être remplacés par du calcin - verre collecté, trié et nettoyé. Les matières premières sont mélangées dans l’atelier de composition, selon des proportions soigneusement définies. Le mélange est ensuite déversé dans le four.

La fusion : Le four est composé d'une cuve en matériaux réfractaires dans laquelle la composition est fondue à haute température, entre 1300° C et 1 550° C. C'est la fusion.

Le moulage : La goutte de verre en fusion, appelée paraison, est soufflée dans un moule "ébaucheur" puis dans un moule "finisseur" placé sur la machine qui fabrique les emballages.

La recuisson : Le verre doit être refroidi dans des conditions spéciales pour éviter les écarts trop brusques de température qui rendraient l’emballage fragile : c’est le "recuit" réalisé dans un arche de recuisson.

Le contrôle des emballages : La qualité des emballages est contrôlée par différentes machines. Ceux qui présentent des défauts sont éjectés et transformés de nouveau en calcin.

Le houssage : Afin d'assurer une sécurité du transport des palettes de verre, les emballages en verre sont houssés puis livrés à l’utilisateur final.

 

 

Schema de fabrication du verre demballage

 

 

Les différentes dénominations

Verre de type III : Le verre est généralement considéré comme matériau de référence sur le plan chimique par rapport aux matières conditionnées. En effet, sa structure bloque ses éléments constituants, il est dit « inerte ». De plus, les très faibles migrations superficielles observées avec les verres de type emballage en contact avec une solution aqueuse ne sont pas toxiques. Par contre, le verre n’est pas adapté au stockage des produits basiques ainsi qu’à certaines substances du type acide fluorhydriques.
Afin d’être encore plus performant, notamment face à la corrosion superficielle aqueuse, est intégré dans la composition verrières des éléments chimiques renforçant le réseau siliceux et donc la « durabilité » du verre d’emballage silicosodocalcique. Pour les verres d’usage pharmacopée français on prévoit quatre types de verre :

• type I : verre « neutre » dans la masse
• type II : verre neutre en surface
• type III : silicosodocalcique normal (type verre d’emballage)
• type IV : verre silicosodocalcique à teneur élevé en élément alcalins (lithium ou sodium principalement). Ces verres de type IV ne conviennent pas au domaine pharmaceutique.

 

 

 

Notre qualité de flaconnage

Le verre que nous proposons pour notre flaconnage est de type III, hors-mis pour les petites fioles décoratives qui ne nécessitent pas les mêmes résistances thermiques et aux chocs, et les bocaux de conservation qui seront plus adaptés de par leur utilisation à un verre borosilicaté. Le verre de type III est par nature compatible aux usages alimentaires, chimiques et cosmétiques.

Verre borosilicate : La réputation du verre dit "borosilicate" n'est plus à faire, notamment grâce à son incroyable résistance aux fortes amplitudes, à de hautes températures (+ de 300C°) et de manière générale aux chocs thermiques. La quasi-totalité des bocaux en ligne sur notre site vous sont proposés en verre borosilicate. Vous pouvez vérifier chaque matériau utilisé lors de la fabrication dans les fiches articles respectives de chaque produit.

Pour rester au courant des dernières tendances et innovations, n'hésitez à pas lire notre article sur le packaging de contenant